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Peter Mutharika réélu président du Malawi

Le président Peter Mutharika fait l'objet de critiques sur son âge avancé et son état de santé Copyright de l’image AFP
Image caption Le président Peter Mutharika fait l’objet de critiques sur son âge avancé et son état de santé

Le vice-président sortant Saulos Chilima est arrivé troisième avec 20,24 % des voix, selon les résultats officiels proclamés par la commission électorale.

Le Parti démocratique progressiste (DPP)du président sortant est également arrivé en tête lors des législatives avec 62 des 193 sièges, devant le parti du Congrès du Malawi (MCP) de M. Chakwera qui a obtenu 55 sièges

Samedi, la proclamation des résultats avaient été suspendue par la Haute Cour de Justice en raison d’accusations de fraudes de l’opposition.

Qui est Peter Mutharika ?

Peter Mutharika est avocat et professeur de droit.

Il a fait ses études au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

A son retour au pays, il est nommé en 2008 conseiller juridique en chef de son frère Bingu wa Mutharika, alors président de la République.

A la suite de la mort du président de la République en 2012 d’une crise cardiaque, il prend la tête du parti au pouvoir DPP en 2012.

Mais c’est la vice-présidente Joyce Banda qui succède à Bingu wa Mutharika à la tête du pays jusqu’en 2014.

En 2013, Il est arrêté pour des soupçons de complot visant à renverser la présidente Joyce Banda.

La justice lui reproche d’avoir tenté de cacher le cadavre de son aîné mort, et d’empêcher la vice-présidente Joyce Banda d’hériter du fauteuil présidentiel conformément à la constitution.

Il remportera l’élection présidentielle organisée en 2014 avec plus de 36% des suffrages.

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Image caption Peter Mutharika en novembre 2013 à la sortie du tribunal où il était poursuivi poursuivi pour trahison

Les défis du nouveau président du Malawi.

Peter Mutharika doit redresser une économie en difficulté avec un fort taux de chômage chez les jeunes.

Le président Mutharika au pouvoir depuis 2014 avait fait campagne en mettant en avant ses résultats en matière de constructions d’infrastructures routières.

Mais en plus des défis économiques et sociaux, il doit surtout aussi s’attaquer à la corruption.

La fin de son premier quinquennat ayant été marqué par des scandales qui avaient fait plané des craintes sur sa réélection.

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