La corruption et le chômage et les factions rivales au sein de l'ANC sont les principales difficultés auxquelles sera confronté le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Réélu le 22 mai, le chef d'état exercera son premier mandat de cinq ans après avoir achevé le mandat de Jacob Zuma.
Ce dernier a été évincé de la présidence du pays en raison de plusieurs scandales de corruption, l'un portant sur la réfection de sa résidence privée avec des fonds publics.
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Cyril Ramaphosa a été réélu par les députés, deux semaines après les élections législatives remportées par son parti, l'ANC, avec 57,5 % des voix, soit 230 sièges sur un total de 400. Il était le seul candidat en lice - M. Ramaphosa était présenté par son parti - pour le fauteuil présidentiel, lors du vote des députés.
Agé de 66 ans, le président sud-africain est un ancien syndicaliste qui a joué un rôle important dans la lutte contre la minorité blanche avant de devenir un homme d'affaires prospère, après la fin de l'apartheid.
Quels défis aura-t-il à relever au cours de son quinquennat ?
"Les Sud-Africains attendent beaucoup de lui. Ils s'attendent à ce qu'il mette fin à la corruption qui gangrène le pays à tous les niveaux", souligne Denis Kadima, analyste politique et directeur exécutif de l'Institut pour le développement de la démocratie en Afrique (EISA), basé en Afrique du Sud.
"Il y a aussi le ...