Déguerpis de leur campement Porte de la Chapelle, les migrants se sont progressivement installés plus loin, sur la bande d’herbe longeant la sortie du périphérique d’Aubervilliers.
Depuis cet hiver, ils ont installé des dizaines de tentes à la sortie de cette commune de la banlieue nord de Paris.
Dans ces nouvelles installations, des migrants subsahariens et afghans cohabitent dans des conditions sanitaires très précaires.
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Selon Ahmed, un Somalien interrogé par l’AFP, le sommeil ne commence qu’à trois heures du matin quand tout commence à se calmer. « C’est super bruyant, mais on n’a pas le choix », soupire-t-il.
Faute de réussir à entamer une procédure d’asile, il vit depuis deux mois sur un talus.
Les migrants à Paris s’étaient longtemps entassés porte de La Chapelle, sous les bretelles de l’autoroute.
En avril dernier, une bagarre violente avait éclaté dans un campement abritant plusieurs centaines de personnes. Les tensions nées des conditions d’insalubrité étaient à l’origine de ce trouble qui avait fait plusieurs blessés.
La police avait évacué le parvis depuis ces troubles, contraignant plusieurs familles de migrants à se déplacer plus loin.
Les évacuations sont fréquentes mais les campements sont vite reconstitués.