Dans son intervention retransmise par les médias, Abdelkader Bensalah a estimé qu’un « dialogue intelligent, constructif et de bonne foi » demeure l’unique moyen de réaliser le consensus autour des conditions d’organisation de l’élection présidentielle.
Le discours de Abdelkader Bensalah est intervenu quelques heures après la mise en détention provisoire de Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l’ancien président, et des deux précédents patrons des services de renseignements, Mohamed Médiène et Athmane Tartag.
Lire aussi:
- Algérie, les grands patrons visés par une offensive judiciaire
- Des hommes d’affaires arrêtés en Algérie
- Démission du président du Conseil constitutionnel d’Algérie
Ils sont poursuivis par un tribunal militaire pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat ».
Reste à savoir si cet appel au dialogue sera entendu par les protestataires. Les manifestants estiment que les personnalités de l’ancien régime ne garantissent pas la tenue d’un scrutin libre et transparent.
Une conférence convoquée le 22 avril par le président par intérim, pour préparer la même élection avait été boycottée par la majorité des partis, syndicats et organisations de la société civile.
Ecouter aussi: