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La fièvre Ebola a fait plus de 1 000 morts en RDC

Des centres de traitement des malades d'Ebola ont été visés par des assaillants durant ces derniers mois en RDC. Copyright de l’image Reuters
Image caption Des centres de traitement des malades d’Ebola ont été visés par des assaillants en RDC.

Ce bilan a été confirmé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mercredi, 1.510 cas avaient été totalisés, dont 994 morts, selon les l’OMS, qui annonce que la barre des 1 000 morts a été atteinte vendredi.

L’OMS suit actuellement en RDC environ 12 000 personnes qui ont été en contact avec la maladie.

Son directeur général adjoint, Michael Ryan, affirme que tous les efforts visant à contrôler la propagation de la maladie sont entravés par les violences dans la région.

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Des groupes rebelles sont actifs dans l’est de la RDC, où sévit la maladie. Et il existe une profonde méfiance de certaines populations à l’égard des agents de santé qui mènent la lutte contre la fièvre Ebola.

Des centres de traitement ont été visés par des assaillants durant ces derniers mois.

En avril, le médecin épidémiologiste camerounais Richard Valery Mouzoko Kiboung a été tué lors d’une attaque à l’hôpital universitaire de Butembo.

L’épidémie d’Ebola qui a débuté en août dernier est déjà la deuxième plus meurtrière de l’histoire.

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L’actuelle flambée d’Ebola est la plus grave dans l’histoire du virus à fièvre hémorragique, après celle qui a tué plus de 11 000 personnes en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone en 2014-2016.

Depuis, un vaccin expérimental a été développé et est actuellement utilisé en RDC.

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Nouvel essai clinique contre Ebola à Beni

L’OMS avait espéré contenir l’épidémie, notamment grâce à ce vaccin, mais au cours des dernières semaines, de hauts responsables de cette organisation ont fait part de leur inquiétude causée par l’insécurité, le manque de ressources financières et les violences menées contre les établissements de santé

« Nous sommes confrontés à une situation difficile et instable », a déclaré le directeur du Programme pour les urgences de l’OMS, Michael Ryan, lors d’une conférence de presse, vendredi, à Genève.

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