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Vague de sanctions contre les médias en Ouganda

Le député Kagulanyi Robert, alias la pop star ougandaise Bobi Wine, figure de proue de l'opposition, a été arrêté le 29 avril, suite à une manifestation qu'il avait organisée l'année dernière, a déclaré son avocat. Copyright de l’image Getty Images
Image caption Le député Kagulanyi Robert, alias Bobi Wine, figure de proue de l’opposition, a été arrêté le 29 avril.

Les autorités ougandaises ont ordonné à 13 radios et télévisions de suspendre un certain nombre de journalistes pour des reportages sur un leader de l’opposition.

La Commission des communications de l’Ouganda (UCC) a ordonné à 13 organes de presse, dont des chaînes de télévision et des stations de radio, de suspendre leurs principaux producteurs et directeurs d’informations et de programmes en raison de la façon dont les médias ont couvert une manifestation de partisans de Bobi Wine et son arrestation, lundi dernier.

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L’UCC accuse les organes de presse de « déformer l’information » et d’inciter à la violence en diffusant des « messages extrémistes ou anarchiques. » L’institution affirme que la diffusion en direct des événements « n’a pas respecté les normes minimales de diffusion ».

Parmi les médias ciblés figurent NBS Television, Bukedde TV, NTV, CBS FM et Capital FM.

Pendant ce temps, Bobi Wine a comparu au tribunal ce matin après avoir été accusé de « désobéissance au devoir légal », suite à une manifestation qu’il avait organisée l’année dernière contre une taxe sur l’utilisation des médias sociaux, a déclaré son avocat.

La police a averti que les manifestations prévues lors de sa comparution devant le tribunal étaient illégales et que les groupes politiques qui les organisaient ne seraient pas tolérés.

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