Des milliers d’enseignants « contractuels » ont défilé mardi dans les rues de Rabat pour réclamer le statut de fonctionnaire.
Ils étaient plusieurs milliers à défiler mardi soir dans les rues de la capitale Rabat après l’annulation d’une réunion avec le ministère de l’Education censée aboutir à des solutions.
Cette manifestation marque la reprise du mouvement de protestation des enseignants « contractuels » après une courte accalmie liée à l’annonce d’un dialogue entre les manifestants et leur tutelle.
Mi-avril, après une première rencontre entre les deux parties, les enseignants avaient suspendu la grève.
Le mouvement de colère concerne 55.000 enseignants recrutés dès 2016 sur la base de contrats à durée déterminée (CDD) puis intégrés au sein des Académies régionales.
Ils réclament le statut de fonctionnaire au ministère, gage de sécurité de l’emploi, selon eux.
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Selon le ministère de l’Education « certains » des enseignants n' »ont pas respecté les engagements pris par leurs représentants » lors des premières négociations. Ces derniers n’auraient repris le chemin des classes.
Le ministère précise qu’il ne poursuivrait pas le dialogue tant que les enseignants grévistes n’auront pas repris le travail.
Un message qui ne semble pas perturber les enseignants « contractuels » qui ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève lancé en mars.
Ils reprochent au ministre de l’Education, Saïd Amzazi, de ne pas vouloir céder sur leur principale revendication, à savoir l’obtention du statut de fonctionnaire au sein du ministère.
Pendant que le bras de fer se poursuit entre les grévistes et le ministère, quelque 300.000 élèves sont privés de cours indique l’AFP.