De 207 morts, le nombre de personnes tuées dans les attentats survenus dimanche dans ce pays de l’océan Indien est passé à 290, selon les autorités sri-lankaises.
Plus de 30 étrangers, dont des Indiens, des Portugais, des Turcs et des Américains, font partie des personnes tuées. Trois enfants du milliardaire danois Anders Holch Povlsen ont également été tués.
Les autorités sri-lankaises accusent un groupe islamiste local, le « National Thowheeth Jama’ath », d’avoir mené les attentats dirigés contre des églises et des hôtels de luxe.
Le porte-parole du gouvernement, Rajitha Senaratne, déclare qu’il ne voyait pas comment une organisation locale aurait pu mener des attaques de cette ampleur sans soutien international.
Il révèle que les autorités avaient reçu de la part d’agences de renseignement internationales des informations relatives à des attentats visant le pays.
Mais ces informations n’avaient pas été transmises au Premier ministre Ranil Wickremesinghe, Rajitha Senaratne.
Avant d’être incriminé par les autorités du Sri Lanka pour les attentats de dimanche de Pâques, le « National Thowheeth Jama’ath » avait été accusé de la destruction de statues bouddhistes, il y a quelques mois.
Peu connu, le groupe aurait fait une montée en puissance soudaine en passant de la lutte contre les moines bouddhistes radicaux à de spectaculaires attaques kamikazes contre des hôtels de luxe et des églises de la minorité chrétienne du pays.
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Vingt-quatre personnes ont été arrêtées pour leur présumée participation aux attentats, ont annoncé lundi les autorités sri-lankaises.
Elles cherchent à savoir si le groupe a bénéficié d’un soutien extérieur au Sri Lanka.
« Nous avons du mal à voir comment une petite organisation dans ce pays peut faire tout ça », a déclaré le porte-parole du gouvernement sri-lankais.