Cette décision de justice compromet l’entrée en vigueur de cette taxe prévue pour le 1er mai.
Le gouvernement kenyan avait prévu de prélever une taxe de 1,5% sur les salaires pour financer la construction de 500 000 logements sociaux d’ici 2022.
La juge Maureen Onyango a justifié cette suspension par la nécessité d’examiner trois actions engagées auprès de la justice pour contester cette mesure gouvernementale.
La taxe sur le logement a été rejetée par plusieurs syndicats de travailleurs.
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Pour eux, les fonds issus des prélèvements seront détournés et n’iront pas à leur destination initiale.
La Fédération des employeurs du Kenya, FKE, a déclaré que la décision d’introduire le prélèvement s’opposait à une ordonnance du tribunal qui avait suspendu son introduction en attendant la décision de la justice.
Ils déplorent également le caractère discriminatoire de la taxe pour ceux qui possèdent déjà des maisons.
Avec cette mesure, le gouvernement prévoyait de collecter 500 millions de dollars chaque année pour alimenter le fonds national de logement du Kenya.