Ces discussions réuniront toutes les forces politiques et sociales du pays.
Selon Ibrahim Boubacar Keita, les propositions de ces concertations seront prises en compte dans l’avant-projet de loi portant révision de la constitution.
IBK a remis le 11 avril dernier aux partis politiques et aux organisations de la société civile malienne l’avant-projet de révision de la Constitution au palais de Koulouba.
Mais plusieurs acteurs ont rejeté cet avant-projet. Pour eux, la concertation doit être un préalable à toute révision de la constitution.
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Le chef de l’Etat malien a rassuré la classe politique dans son discours en précisant que les résultats des concertations seront pris en compte dans l’avant-projet de révision de la constitution du 25 février 1992.
Cette révision constitutionnelle, la première depuis 27 ans, vise notamment à mettre en œuvre certains engagements de l’accord de paix signé en 2015 entre le gouvernement, les groupes armés pro-Bamako et l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du pays.
La nouvelle constitution prévoit la création d’une Cour des comptes, d’un Sénat chargé d’assurer la représentation des collectivités territoriales et l’inscription de la décentralisation dans la Constitution.
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