« Nous recevons de nombreuses plaintes sur des détournements d’aide. Nous enquêtons sur chacune d’entre elles avant de lancer des poursuites », a déclaré Joaquim Tomo.
Le porte-parole du bureau du procureur de la province de Sofala, dans le centre du pays, a dit à la presse que ces détournements sont « un crime » qu’il faut punir.
Selon lui, trois personnes ont déjà été arrêtées sur ordonnance du parquet. Elles sont accusées, dit-il, d’avoir dérobé des sacs de riz, de farine, de haricots ou de soja.
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Augusto Maita, le directeur de l’Institut mozambicain de gestion des situations d’urgence (INGC), a démenti toute implication de son personnel dans les détournements d’aide, arguant qu’aucun de ses employés n’a été inculpé.
Interrogé par l’Agence France Presse, il a plutôt pointé du doigt les « volontaires qui travaillent avec l’INGC ».
Pour le coordinateur de l’ONU sur place, Sebastian Stampa, la nourriture distribuée à plus de 500 000 personnes peut dans certains cas être « récupérée par ceux qui n’en ont pas besoin ».
Une campagne de vaccination de près de 900 000 personnes sinistrées est également engagée par l’ONU et les ONG pour enrayer la propagation du choléra.
Le port de Beira, la deuxième grande ville du pays, a été frappé le 14 mars dernier par le cyclone Idai qui a détruit plusieurs maisons et des infrastructures.
Le dernier bilan fait état de près de 600 morts et plusieurs centaines de sinistrés restés à la merci de l’aide humanitaire.
L’ONU avait lancé un appel aux dons de 251 millions d’euros pour financer l’assistance d’urgence pour les trois prochains mois.
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