Ces concertations doivent aboutir à un dialogue politique capable de proposer des reformes.
Mais la question centrale reste la sécurité. « Le président du Faso attend les propositions des politiques explique Clément Sawadogo de la majorité ».
L’opposition a salué l’initiative du président de la République. Zephirin Diabré le chef de file constate aussi que » la situation est si tendue qu’il faut un consensus sur les questions essentielles ».
Roch Marc Christian Kaboré leur a demandé des propositions pour sortir le pays de la situation sécuritaire difficile et aboutir à des élections libres en 2020.
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Une loi électorale adoptée en 2018 avait été boycottée par l’opposition qui dénonce le mode de vote de la diaspora et surtout les conditions d’enrôlement .
A cela s’ajoute, un référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution rédigée qui fait débat au sein de la société.
Les propositions des différentes parties sont attendues avant fin avril, période choisie pour la tenue du dialogue annoncé. Mais aucune date n’a encore été avancée .