Dans un communiqué publié sur son site Internet, l’Union africaine « déplore les actes de violence ayant occasionné des pertes en vies humaines », faisant allusion aux échanges de tirs qui auraient fait trois morts jeudi à Moroni, la capitale.
Ces tirs ont eu lieu juste après l’arrestation d’un leader de l’opposition qui refuse de reconnaître la victoire du colonel Azali Assoumani.
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Le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, « exhorte les autorités comoriennes, ainsi que l’ensemble des autres acteurs politiques, à faire preuve de la plus grande retenue ».
Azali Assoumani, élu à la tête de ce pays de l’océan Indien en 2016, a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle, le 24 mars, avec 60,77 % des votes, selon la commission électorale.
Sa réélection est vivement contestée par l’opposition qui réclame l’annulation du scrutin en raison des violences qui ont fait un mort et plusieurs blessés le jour du vote.
L’UA appelle les acteurs politiques comoriens « à instaurer rapidement un dialogue inclusif pour rechercher ensemble les voies et moyens pouvant permettre de (…) trouver une solution consensuelle ».
Elle appelle ceux qui contestent les résultats de l’élection présidentielle à recourir « exclusivement » aux voies légales.
Moussa Faki Mahamat fait également part de « la disponibilité de l’Union africaine (…) à aider les acteurs comoriens à trouver une issue négociée à la situation ».