Selon une enquête menée en République démocratique du Congo, un quart des habitants des villes les plus touchées par l’épidémie actuelle d’Ebola – Beni et Butembo – ne croient pas que le virus existe.
Pourtant Ebola a infecté plus de 1.000 personnes dans l’est du pays depuis juillet et en a tué plus de 600 autres.
Mais les agents de santé disent que beaucoup de personnes refusent les vaccins, résistent au traitement et dissimulent les symptômes voir les cas (suspect).
Les auteurs de l’étude, publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases, affirment que la confiance dans les autorités publiques est très faible en raison de décennies de conflit et de mauvaise gouvernance.
Ce manque de confiance contribue à prolonger l’épidémie qui est à ce jour la pire épidémie d’Ebola après celle en Afrique de l’Ouest de 2013 à 2016 qui a fait 11.000 personnes.
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