Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Traque aux renseignements après la tuerie de Christchurh

Le Premier ministre a déclaré que l'enquête porterait sur le rôle des médias sociaux dans les attentats. Copyright de l’image Getty Images
Image caption La Première ministre a déclaré que l’enquête porterait sur le rôle des médias sociaux dans les attentats.

Jacinda Ardern a ordonné une enquête de haut niveau sur les attaques de la mosquée de Christchurch qui ont fait 50 morts.

« Il est important que rien ne soit laissé au hasard pour déterminer comment cet acte de terrorisme s’est produit et comment nous aurions pu l’empêcher », a déclaré Mme Ardern face à la presse lundi.

La commission royale qui sera chargée de l’enquête judiciaire, selon elle, devra établir si la police et le renseignement auraient pu empêcher le carnage.

A lire aussi

49 morts dans les attaques de mosquées en Nouvelle-Zélande

Un Mauricien tué dans les fusillades en Nouvelle-Zélande

Les armes semi-automatiques bientôt interdites en Nouvelle-Zélande

Copyright de l’image Getty Images

Image caption Jacinda Ardern, en foulard, de tout noir vêtue, salue la foule après la prière de vendredi à Christchurch.

Elle a pour mission de situer les responsabilités dans la tuerie du 15 mars.

La police et les services de renseignement néo-zélandais ont vivement été critiqués à l’occasion de cette attaque meurtrière.

La Première ministre reproche au renseignement de n’avoir pas fourni d’éléments qui auraient pu permettre aux autorités d’en savoir plus.

« La Nouvelle-Zélande n’est pas un Etat de surveillance, mais il y a des questions qui méritent d’être répondues », a expliqué Jacinda Ardern.

L’enquête va étudier les activités des différents services de sécurité et des agences gouvernementales dont le travail aurait pu aider à éviter le massacre.

Vous pourrez aussi regarder

Media playback is unsupported on your device
Arden: « Vous n’entendrez pas son nom dans ma bouche »
Quitter la version mobile