L’annonce intervient moins d’une semaine après l’assassinat de 50 personnes dans deux mosquées, dans la ville de Christchurch.
La Première ministre a dit s’attendre à une modification de la loi sur les armes lors de la prochaine session du parlement prévue le 11 avril prochain.
« Notre histoire a changé pour toujours et nos lois le seront aussi », a-t-elle déclaré.
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Qu’est-ce qui va changer ?
« Six jours après cette attaque, nous annonçons l’interdiction de toutes les armes semi-automatiques de type militaire (MSSA) et des fusils d’assaut en Nouvelle-Zélande », a annoncé Mme Ardern.
« Les pièces connexes utilisées pour convertir ces armes à feu en MSSA sont également interdites ».
Par conséquent, une amnistie a été imposée afin que les propriétaires des armes affectées puissent les remettre dans le cadre d’un programme de rachat gouvernemental.
Selon Mme Ardern, le rachat, qui pourrait coûter jusqu’à 200 millions néo-zélandais (environ 138 millions de dollars), sera le prix à payer « pour assurer la sécurité » de tout le monde.
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Reclassification des armes
Plusieurs armes ont été reclassées ce jeudi comme des armes à feu semi-automatiques de type militaire, ce qui rend plus difficile leur acquisition.
« Pour de nombreuses personnes, vous serez désormais en possession illégale de votre arme à feu », a déclaré le commissaire de police, Mike Bush.
Les propriétaires d’armes à feu sont priés d’appeler la police ou de consulter son site Web pour obtenir des instructions et de ne pas surtout se présenter aux postes de police avec leurs armes.
Toutefois, la Première ministre a annoncé qu’une dérogation sera faite pour les agriculteurs qui ont besoin d’armes pour lutter contre les ravageurs.
À l’issue de la modification de la loi, toute personne en possession d’une arme prohibée devra payer une amende pouvant aller jusqu’à 4 000 NZD et risque d’écoper jusqu’à trois ans de prison.
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