Dans leur déclaration commune, les groupes armés désavouent le premier ministre et souhaitent la formation d’un gouvernement d’union nationale plus inclusif.
Ils souhaitent discuter directement avec le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera. Par conséquent, ils ne le reconnaissent plus le premier ministre comme interlocuteur pour la suite du processus.
Le gouvernement centrafricain a qualifié de « chantage » ces nouvelles exigences des groupes armés.
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Un officiel de la délégation gouvernementale a confié à la BBC, qu’ils sont venus à Addis-Abeba pour trouver un compromis sur les points de désaccords et non pour ouvrir de nouvelles négociations en vue d’un nouvel accord.
Ce communiqué est publié alors que se tient depuis lundi à Addis Abeba au siège de l’Union africaine, une rencontre réunissant les acteurs des accords de Khartoum pour obtenir un consensus suite aux désaccords enregistrés au lendemain de la publication du gouvernement de Firmin Ngrebada.
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