La dépouille de Mohamed Mossid Mohamed Hossen a été identifiée à la suite d’un test ADN, quatre jours après les fusillades qui ont fait au moins 49 morts dans deux mosquées de Christchurch, la deuxième grande ville de la Nouvelle-Zélande.
Yasine Mohabuth, notre correspondant à Port-Louis, la capitale de l’île Maurice, a recueilli le témoignage sur la mort de M. Hossen, d’une Mauricienne vivant à Christchurch, Sophie Claire.
« C’est une si triste nouvelle », fait-elle observer, ajoutant que « le fait qu’un Mauricien soit victime d’un attentat terroriste en Nouvelle-Zélande témoigne de la connectivité de notre monde ».
« Notre petite communauté mauricienne veillera pour M. Hossen, dimanche à Hagley Park North (en Nouvelle-Zélande). Nous tiendrons un espace pour sa famille. Nous allons montrer, au nom de notre petite île (Maurice), que nous ne serons pas divisés par la haine », ajoute Sophie Claire.
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Mme Claire évoque par ailleurs l’ampleur du terrorisme qui touche, à travers l’attaque de Christchurch, son pays situé dans l’océan Indien et réputé très calme.
« Le fait que la Nouvelle-Zélande soit frappée montre que le terrorisme et l’extrémisme ont enfin atteint le monde entier. Ils ont atteint nos côtes (celles de l’île Maurice). Nous sommes l’un des pays les plus pacifiques du monde… » dit-elle.
Les fusillades de Christchurch ont fait au moins 49 morts, dont l’âge varie de trois à 77 ans.
Certaines victimes sont natives de la région, mais d’autres sont originaires de pays lointains comme l’Égypte ou la Jordanie.
Regardez cette vidéo sur la vie des Néo-Zélandais, après les attaques de Christchurch :