Depuis quelques semaines, le chef de l’Etat turc démarre ses meetings en fredonnant une chanson populaire pour électriser ses partisans qui n’en demandent pas mieux.
Malgré la situation économique difficile que traverse la Turquie, le président Erdogan réussit, avec ses chansons, à séduire les électeurs.
« J’ai des frissons quand j’écoute ses chansons », confesse Ilknur Can à l’AFP, lors d’un meeting à Istanbul au début duquel M. Erdogan a encore chanté.
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Elle comprend, dit-elle, « à travers ces chansons, ce que veut vraiment dire le patriotisme ».
« Aujourd’hui, quand j’écoute ce morceau, je suis transcendée », sourit Ayse Duru, une partisane du président.
Le pouvoir de la musique
Même si la classe politique turque s’en est toujours servie, la musique est devenue une arme incontournable pour l’AKP, le parti du président Erdogan.
Arrivé au pouvoir en 2003, le président turc, aujourd’hui âgé de 65 ans, semble avoir compris le côté mélomane de ses citoyens qui sont partout bercés par la musique, que àa soit dans les boutiques ou les restaurants.
Pour preuve, le président Erdogan aime fredonner le morceau à la mode, qui s’intitule « Nereden nereye (d’où à où) ».
Ce tube brosse le tableau d’une Turquie qui s’est considérablement développée sous la houlette de M. Erdogan.
Altan Cetin, l’auteur de ce nouveau succès, n’en est que satisfait dans la mesure où, la musique, dit-il, « rapproche les gens ».
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