Cette annonce intervient à un peu plus d’un mois de l’expiration de son mandat fixé au 28 avril.
Bouteflika, aurait également confirmé son intention de prolonger son quatrième mandat au-delà de son terme constitutionnel, jusqu’à un nouveau scrutin organisé à l’issue d’un processus de révision constitutionnelle.
La nouvelle mouture de cette constitution sera soumise à referendum après une conférence nationale destinée à mettre fin à la crise actuelle.
En réaction, certains estiment que les promesses de Abdel Aziz Bouteflika sont insuffisantes.
Plusieurs syndicats refusent également d’apporter leur soutien au nouveau premier ministre Noureddine Bedoui, chargé de former un gouvernement d’union nationale.
En outre, une vingtaine d’organisations la société civile proposent la mise en place d’un haut comité de transition, mais également l’élection d’une assemblée constituante chargée d’ élaborer la nouvelle Constitution.