Poly Muzalia, Kinshasa, BBC Afrique
Si les premières tendances des élections sont confirmées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l’ex-président Joseph Kabila et le FCC, la coalition qu’il dirige, devraient accentuer leur emprise sur le Parlement.
La Céni n’a pas encore publié les résultats officiels. Mais la coalition pro-Kabila a remporté près de 80 pourcent des sièges du Sénat, selon Félix Momat, l’un des responsables du FCC.
Cette victoire annoncée n’est pas une surprise, car la coalition dirigée par l’ex-chef de l’Etat dispose d’une majorité écrasante aux assemblées provinciales, qui élisent les sénateurs.
En janvier, l’opposant Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.
Mais Joseph Kabila et ses alliés conservent une nette majorité à la chambre basse du Parlement, celle des députés.
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Les élections sénatoriales confirment la suprématie de la coalition pro-Kabila sur le pouvoir législatif.
Mais les scrutins sont entachés de nombreuses allégations de corruption. Une vingtaine de candidats se sont retirés de l’élection des sénateurs, dénonçant des demandes de pots-de-vin venant de certains députés provinciaux.
A cause de ces allégations de corruption, le procureur général a réclamé le report des élections sénatoriales. Mais la commission électorale a maintenu la tenue du scrutin, qui s’est déroulé ce 15 mars.