Parmi les personnes se trouve Firmin Yangambi, un avocat arrêté en 2009 et condamné à la peine de mort en 2010 et Franck Diongo, l’opposant politique.
Le décret de libération de 700 prisonniers politiques a été lu par Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président congolais, mercredi soir à la RTNC, la télévision nationale.
Le président Félix Tshisekedi avait promis d’accorder la grâce présidentielle à des prisonniers politiques.
Firmin Yangambi a été accusé de détention illégale d’armes et de tentative d’organisation d’une insurrection.
L’opposant Franck Diongo, lui, a été arrêté en 2016 et accusé d’avoir séquestré trois membres de la garde présidentielle. Faits qu’il a toujours niés.
Kamerhe a également déclaré que toutes les personnes arrêtées pour avoir manifesté pour réclamer la démocratie entre 2015 et 2018 sont collectivement graciées.
Il a ajouté que les 700 autres prisonniers politiques seraient libérés sous peu.
Vital Kamerhe, a aussi annoncé le limogeage de Lumeya Dhu Maleghi, ministre de l’environnement pour « insubordination » et de ne rien faire face aux « expropriations ».
« C’est une première action contre l’impunité » a déclaré le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.