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Business: Jumia bientôt coté à la Bourse de New York

Un livreur de Jumia arrange un produit à l'entrepôt Ikeja de l'entreprise à Lagos. Copyright de l’image Getty Images
Image caption Un livreur de Jumia arrange un produit à l’entrepôt Ikeja de l’entreprise à Lagos.

La start-up africaine de commerce électronique Jumia a déposé des documents pour un premier appel public à l’épargne à la Bourse de New York.

Elle a choisi de le faire le 12 mars 2019 à l’occasion du 30ème anniversaire d’internet (world wide web).

La société, dont le siège social se trouve au Nigeria, opère dans 14 pays africains.

Elle est devenue la première startup africaine à atteindre une valeur de 1 milliard de dollars, ce qui lui a valu le label licorne en 2016.

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Jumia n’a pas révélé de cours de bourse ou de valorisation à ce stade.

Plus d’investisseurs et de visibilité

L’entreprise a déclaré qu’il avait 4 millions de consommateurs actifs sur sa plate-forme à la fin de 2018 dans ses documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

Elle deviendra la première startup africaine à être cotée à la Bourse de New York, ce qui lui donnera accès à un plus grand bassin d’investisseurs et à une visibilité mondiale.

Bien qu’il soit considérée comme l’Amazon de l’Afrique pour son activité de commerce en ligne, il s’est également spécialisé dans la livraison de plats de restaurants, la réservation d’hôtels et de vols et les petites annonces.

Son plus grand actionnaire MTN, la plus grande société de télécommunications d’Afrique, pourrait gagner jusqu’à 600 millions de dollars grâce à la vente des actions si Jumia est valorisé à 1,5 milliard de dollars comme cela est anticipé.

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Image caption Tunde Kehinde, cofondateur de Jumia au Nigeria.

La société de commerce en ligne a été fondée à Lagos par deux entrepreneurs français en 2012 mais ses marchés couvrent 55% de la population africaine dans des pays comme l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Côte d’Ivoire et la Tanzanie.

Depuis sa fondation, Jumia affiche des pertes cumulées de près d’un milliard de dollars.

Il a averti dans les documents déposés à New York qu’elle ne pouvait pas garantir l’atteinte ou le maintien de la rentabilité à l’avenir.

La startup a également cité des défis tels qu’un vol à main armée dans son entrepôt kenyan à la fin de l’année dernière. Des marchandises d’une valeur de 560 000 dollars y avaient été dérobées.

Elle n’a pas donné de calendrier pour l’introduction en Bourse, mais elle pourrait intervenir dans les 15 jours suivant le dépôt de la demande.

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