Copyright de l’image Getty Images Les négociations ont démarré au Bénin, vendredi, en vue d’une sortie de crise, au sujet des législatives. Le président de l’Assemblée nationale a entamé des échanges avec des opposants, qui demandent le report des élections législatives.
Les deux parties discutent d’une éventuelle modification de la loi électorale, qui pourrait être nécessaire à ce report.
Les partis de la mouvance présidentielle se sont déjà réunis autour du chef de l’Etat, Patrice Talon.
Au cours de cette rencontre, le président béninois a souhaité que toutes les formations politiques puissent participer aux élections législatives prévues pour le 28 avril prochain.
Cette intervention de Patrice Talon se fait après que la Commission électorale nationale autonome (CENA) a autorisé seulement deux partis de la majorité présidentielle à prendre part au scrutin.
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Les propositions concrètes de l’opposition seront connues « lundi au plus tard », a précisé le député Noureni Atchadé, porte-parole des Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE).
« Le report des législatives fait partie des points sur lesquels nous devons nous entendre. Il faut donner à la CENA (la commission électorale) le temps d’organiser les élections, et aux partis politiques le temps de s’organiser », a-t-il dit à BBC Afrique.
Il a précisé que sa formation politique n’a pas encore les statuts juridiques qu’il lui faut, et qu’il aurait besoin de quelques jours pour s’en occuper.
« On voit que la date de la convocation du corps électoral, initialement annoncée par le chef de l’Etat, ne peut plus tenir. Il faudrait la reporter de quelques jours pour rester dans le délai constitutionnel », a ajouté Noureni Atchadé.
