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La demande de libération immédiate de l’opposant camerounais Maurice Kamto rejetée

Le candidat Maurice Kamto lors des élections présidentielles camerounaises en 2018. Copyright de l’image Getty Images
Image caption Le candidat Maurice Kamto lors des élections présidentielles camerounaises en 2018.

La demande de libération immédiate de l’opposant camerounais Maurice Kamto, arrêté fin janvier et écroué depuis à Yaoundé, a été rejetée ce jeudi par la justice camerounaise.

Maurice Kamto est arrivé au Tribunal de grande instance de Mfoundi à Yaoundé sous forte escorte policière, selon l’AFP.

Le principal opposant au chef de l’Etat Paul Biya après la présidentielle d’octobre à laquelle il est arrivé deuxième, a été arrêté, ainsi qu’environ 150 personnes, à la suite d’une manifestation pacifique organisée dans plusieurs villes du Cameroun le 26 janvier.

Mi-février, l’opposant et plusieurs de ses militants et soutiens ont été présentés devant le tribunal militaire de Yaoundé, où une information judiciaire pour des faits allégués « d’hostilité contre la patrie » et « d’insurrection », notamment, a été ouverte à leur encontre.

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Son avocat avait introduit cette demande de libération en dénonçant notamment « le traitement inhumain subi par M. Kamto et les autres leaders ».

L’avocat estime que « les règles en matière d’arrestation, de garde à vue et de placement en détention provisoire » ont été violées.

Mardi, l’Union européenne avait dénoncé « l’ouverture de procédures disproportionnées » contre M Kamto et ses sympathisants, s’inquiétant d’une « détérioration de la situation politique » dans le pays.

Le lendemain, le secrétaire d’État américain adjoint aux affaires africaines, Tibor Nagy, avait déclaré sur les ondes d’une radio française « qu’il serait très sage de le libérer ».

Des propos qui ont fait réagir mercredi le gouvernement camerounais, dénonçant « une grave velléité d’immixtion », et affirmant que M. Kamto n’était « nullement en détention pour avoir exercé des activités politiques » mais pour des faits « de droits commun ».

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Au Cameroun, l’opposant Kamto sous les verrous

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