Le personnel de l’aéroport Jomo Kenyatta, au Kenya, s’est mis en grève à la suite d’un projet de fusion entre l’administration aéroportuaire et la compagnie aérienne Kenya Airways.
Pour parer à la grève, les autorités kényanes ont déployé à l’aéroport des agents de Kenya Airforce, l’armée de l’air, les mettant au service des milliers de passagers bloqués à Nairobi pendant plusieurs heures.
La grève affecte aussi les aéroports de Mombasa, Eldoret et Kisumu. Une soixantaine de vols ont été retardés. Des milliers de passagers sont restés à l’aéroport pendant de longues heures avant de pouvoir embarquer, mercredi matin.
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Depuis minuit, aucun avion n’a atterri à l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi, le plus grand aéroport d’Afrique de l’Est, a constaté Mercy Juma, une correspondante de la BBC, mercredi matin. Certains avions sont partis sans prendre des passagers.
Les travailleurs ont observé un arrêt de travail et ont suspendu les opérations d’embarquement des passagers et de manutention des bagages.
Ils disent être mécontents du conseil d’administration de l’aéroport, qui a prévu de transférer la gestion aéroportuaire à la compagnie aérienne Kenya Airways.
Quelques heures après le début de la grève, la police a arrêté le secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’aviation, Moss Ndiema.
Le ministre des Transports, James Macharia, a dit que la grève du personnel aéroportuaire est « illégale ».
« Cette grève est illégale (…) Il n’y a eu que des perturbations mineures. Les avions vont commencer à décoller sous peu de temps. Nous avons identifié les personnes impliquées et des mesures suivront », a déclaré M. Macharia.
Vingt-quatre vols de Kenya Airways ont été retardés, et deux ont été déroutés. L’aéroport Jomo Kenyatta est le quatrième plus grand aéroport d’Afrique, avec 126 vols par jour.
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