Les autorités burundaises ont fermé le Bureau des droits de l’homme des Nations unies dans leur pays. Elles ont suspendu, depuis 2016, leur coopération avec cette représentation de l’ONU au Burundi.
Un tel bureau n’est plus nécessaire dans la mesure où, selon le gouvernement, le pays a fait des progrès importants en matière de droits humains.La commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, ne partage pas cet avis.
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Elle affirme qu’une grande partie de ces progrès a été gravement compromise depuis 2015, année où le président Pierre Nkurunziza a décidé de se présenter pour un troisième mandat, ce qui a provoqué des violences dans le pays.Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a été créé au Burundi en 1995 à la suite d’une vague de violences ethniques.Les événements de 2015 montrent que le Burundi est encore fragile, avec des risques de violences politiques et ethniques, qui peuvent rejaillir à tout moment, selon l’ONU.
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