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Un patient atteint de Sida en rémission durable

Il n'y a plus de trace du VIH dans le corps du patient, à la suite d'une transplantation, selon ses médecins. Copyright de l’image Getty Images
Image caption Il n’y a plus de trace du VIH dans le corps du patient, à la suite d’une transplantation, selon ses médecins.

Une deuxième personne a connu une rémission durable du VIH-1, le virus à l’origine du sida, après un premier cas il y a douze ans, ce qui suscite l’espoir pour les médecins de pouvoir guérir la maladie.

Le patient, qui a interrompu son traitement, pourrait être guéri, après une greffe de cellules souches. C’est le deuxième cas connu dans le monde, affirment les médecins dans la revue « Nature ».

Le patient ne prend plus de médicaments anti-VIH en raison de son état de rémission jugé « durable » par les médecins. Mais ces derniers disent qu’il est trop tôt pour dire qu’il est « guéri » du VIH.

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Les experts affirment que le traitement par greffe de cellules souches, qui lui a été appliqué, n’est pas pratique pour traiter la plupart des personnes vivant avec le VIH.

C’est la deuxième fois qu’un patient traité de la sorte se retrouve en rémission du VIH, le premier cas étant celui d’un patient qui vivait à Berlin il y a dix ans.

Ce traitement pourrait un jour aider à trouver un remède, selon les médecins de Timothy Brown, qui a été diagnostiqué séropositif en 2003.

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Image caption Le patient a cessé de prendre des médicaments antirétroviraux pour contrôler son VIH.

Des chercheurs des universités University College London, Imperial College London, Cambridge et Oxford ont pris part à son suivi médical.

L’un d’eux, le professeur Eduardo Olavarria, de l’Imperial College de Londres, affirme que le succès de la transplantation de cellules souches laisse espérer que de nouvelles stratégies pouvant aider à lutter contre le virus.

« Le traitement par cellules souches n’est pas un traitement standard du VIH en raison de la toxicité de la chimiothérapie qui, dans ce cas, était nécessaire pour traiter le lymphome », a-t-il ajouté.

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