Un cardinal allemand, proche du pape, a admis samedi que l’Eglise avait parfois détruit des dossiers sur des ecclésiastiques coupables, à l’évidence, d’agressions sexuelles sur des mineurs.
Ce cardinal appelle à une nouvelle culture de transparence pour répondre aux scandales.
Le président de la conférence épiscopale allemande, connu pour ses prises de positions plutôt libérales et sans langue de bois, fait partie d’un conseil restreint de cardinaux (« C9 ») conseillant le pape François sur les réformes des institutions du Vatican.
Sa remarque n’a pas échappé à une centaine de victimes d’abus sexuels du clergé qui ont organisé samedi une marche dans le centre de Rome.
Le cardinal Marx avait présenté à l’automne les excuses de l’Eglise catholique allemande en présentant un rapport révélant des abus sexuels sur plus de 3.600 mineurs pendant des décennies.
Le rapport universitaire avait été commandé par l’épiscopat allemand.