Les Sénégalais vont élire leur prochain président, dimanche 24 février. Voici quelques images de la campagne électorale qui touche bientôt à sa fin, après près de trois semaines rythmées par des meetings et des caravanes dans les 14 régions du pays.
Cinq candidats sont en lice pour ce scrutin. El Hadji Issa Sall, que l’on peut voir en boubou vert, au second plan de la photo, derrière une militante de son parti, est l’un des cinq candidats. Ici, un rassemblement du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) dans la ville de Thiès (ouest).
El Hadji Issa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement, est entré sur la scène politique depuis plus de deux décennies, mais il ne s’est vraiment fait connaître du public qu’en 2017, lors des élections législatives. Il s’était fait élire député.
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L’une des pratiques les plus courantes durant cette campagne électorale, c’est le sabotage des affiches des candidats.
Ici, les affiches du président sortant Macky Sall, ainsi que celles d’un de ses adversaires, Idrissa Seck.
L’une des nombreuses affiches de Macky Sall, qui se présente pour un second mandat face à quatre candidats d’opposition.
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A Pikine, un quartier situé à la périphérie de la ville de Saint-Louis (nord), des enfants prennent part à un meeting de Macky Sall, même s’ils n’ont pas le droit de voter.
Ousmane Sonko, 44 ans, est le plus jeune des candidats de cette présidentielle. Comme les autres, son parti, Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), a organisé des caravanes à travers la ville, avec des images du candidat, aux couleurs du parti mises en exergue. Pour la plupart du temps, les couleurs des partis au Sénégal sont dominées par le vert, le jaune et le rouge.
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Toujours lors d’une caravane, un militant de Pastef parle dans un micro pour vanter le candidat de son parti. Ousmane Sonko s’est fait connaître comme un lanceur d’alerte.
Il a été renvoyé de la fonction publique par le chef de l’Etat, Macky Sall, qui lui reproche d’avoir manqué à son devoir de réserve en sa qualité de fonctionnaire. Le renvoi a eu lieu après que Ousmane Sonko, inspecteur des impôts, a dénoncé des « magouilles dans l’attribution des permis d’exploration pétrolière et gazière ».
Des jeunes filles se promènent à Saint-Louis, habillées en orange, la couleur de Rewmi, le parti du candidat Idrissa Seck, que soutient Khalifa Sall, ex-maire de Dakar, en prison pour mauvaise gestion financière.
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Idrissa Seck : la dernière chance ?
A Thiès, les personnes âgées semblent aussi engagées que les jeunes dans cette campagne électorale. Ici, une militante de la colalition « Idy2019 », qui soutient Idrissa Seck.
Certains observateurs estiment que ce scrutin est la dernière chance d’Idrissa Seck, qui se présente pour la troisième fois à la présidentielle, même si, selon la loi, il pourra encore se présenter.
Madické Niang aussi, l’un des cinq candidats, s’est rendu, comme les autres, dans différentes régions du Sénégal pour sa campagne électorale. Ici, des militantes l’accueillent à Guinguinéo, dans le centre du pays.
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Un poster de Madické Niang porté par des adolescente lors d’un meeting nocturne. Tout le parcours politique de Madické Niang est lié au Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de son mentor et ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, qu’il n’a quitté que quelques semaines avant de présenter sa candidature à la présidentielle.
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