Deux ex-otages ont été reçus par le président Ibrahim Boubacar Keïta : un troisième est déclaré mort.
Les autorités maliennes indiquent avoir « obtenu la libération » d’un journaliste et d’un préfet maliens pris en otage par des jihadistes présumés dans le centre du Mali.
Makan Doumbia, le préfet de Tenenkou qui a été libéré le 17 février – 10 mois après son enlèvement dans la forêt de Kadial, au nord-ouest de Mopti – avait été enlevé le 8 mai 2018.
Issiaka Tamboura, un journaliste malien a quant à lui été « capturé » le 27 décembre 2018 près de Boni, sur l’axe Mopti-Gao : il a retrouvé la liberté mardi.
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Un troisième otage semble n’avoir pas survécu à sa captivité. Il s’agit du juge de Niono enlevé à son domicile par des hommes armés.
Son décès a été acté grâce à des « vérifications, recoupements et confirmation du préfet Makan Doumbia » après sa libération indique les autorités maliennes.
Les syndicats de magistrats ont annoncé un deuil de trois jours à partir du 25 février « au niveau de toutes les juridictions » du Mali.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a reçu les deux ex-otages au palais de Koulouba lors d’un déjeuner. Les deux hommes visiblement « marqués psychologiquement », ont remercié le chef de l’Etat pour « tous les efforts déployés par son gouvernement dans le dénouement heureux de la situation dans laquelle leur vie était en danger », selon la présidence malienne.
Le gouvernement malien affirme que leur libération des deux hommes était le « fruit d’un long processus initié pour préserver leur vie », sans donner de détails.
Les régions nord et centre du Mali sont devenus des zones de grande insécurité en raison de la présence des groupes terroristes qui y opèrent.