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La vie à Bangui après la guerre

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Les différentes guerres civiles ont durement éprouvé la population.
Image caption Les différentes guerres civiles ont durement éprouvé la population centrafricaine; la souffrance visible dans le regard de cette femme d’une quarantaine d’années victime de la barbarie de rebelles Seleka et Anti-Balaka.

En République Centrafricaine, ex-colonie Française, les guerres civiles se succèdent. La dernière en date est celle de 2013. Elle a opposé les rebelles Seleka et Anti-Balaka. Après des années de conflit, Bangui tente de se reconstruire.

Un dimanche ensoleillé, une jeune paroissienne à l’église Saint Paul, durant un culte matinal. Les églises Centrafricaines ont accueilli des familles de déplacés durant le dernier conflit, en 2013.

Image caption Une jeune paroissienne de l’église Saint Paul de Bangui

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Des Banguissois assistent à une messe du diocèse Saint Paul. Un dimanche ordinaire dans un quartier proche de la frontière avec la République démocratique du Congo.

Image caption Un paroissien de l’église Saint Paul de Bangui.

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L’artisanat a été mis à plat après la guerre de 2013. Aujourd’hui, les jeunes artisans tentent de relancer le marché des œuvres d’art dans la capitale, Bangui.

Image caption Un jeune artisan de Bangui.

Des femmes et des enfants vivent dans des conditions déplorables avec les ex-combattants Seleka dans l’enceinte du Camp militaire Beal.

Image caption Des enfants jouent dans l’enceinte du Camp militaire Beal.

Des ex-rebelles Seleka sont installés dans ce hangar dans le camp militaire Beal depuis quelques années, après avoir déposé les armes. Ils vivent dans des conditions précaires.

Un protocole d’accord avait été signé en 2015 pour une démobilisation et réinsertion toujours en attente.

Image caption Un hangar dans le camp militaire Beal.

Après le conflit religieux qui a plongé la RCA dans une crise humanitaire, une mère et sa famille retournent de la RD Congo, où elles ont passé des mois après avoir fui la guerre.

Image caption Une famille de réfugiés centrafricains rentre dans son pays.

Depuis 201,4 au moins 13 000 enfants ont été démobilisés des groupes armés, selon l’UNICEF.

Image caption Deux jeunes garçons assis devant devant un mur au sud de la ville de Bangui.

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Scène de vie quotidienne à Gbaragba, un marché fréquenté, à la sortie de Bangui.

Image caption Au marché Gbaragba à Bangui.

Durant la crise, c’est en pleine journée que les gens ont pris l’habitude de sortir, suite au couvre feu. Après la guerre, les boîtes de nuit se réinventent à Bangui.

Image caption Dans une boîte de nuit de Bangui.

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Cette petite fille de 13 ans savoure sa chance, celle d’aller à l’école et de construire ainsi son avenir.

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