A moins de 3 mois des législatives au Bénin, l’opposition demande l’amendement du code électoral.
Cinq mois après son adoption, le nouveau code électoral fait l’objet de critiques.
Deux anciens chefs d’Etats du pays, Boni Yayi, Nicéphore Soglo et d’autres opposants réclament son toilettage.
Cette loi électorale risque d’entacher la transparence du prochain scrutin législatif, selon l’opposition béninoise.
Parmi les point incriminés l’article sur la répartition des sièges au parlement.
A lire aussi : Benin : manifestation contre la gouvernance du président Talon
Le corps électoral ayant été convoqué, la requête de l’opposition n’est pas réaliste selon le député de la mouvance Abdoulaye Gounou qui s’appuie principalement sur des questions de délais.
D’après le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, une loi électorale ne peut être retouchée à 6 mois du scrutin, à moins d’un consensus, rappelle le professeur de droit Moise Lalèyè.
Le dépôt des candidatures à la commission électorale démarre jeudi pour ces législative prévues le 28 avril prochain.