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Plus de 500 déserteurs rejoignent l’armée malienne

Des combattants touaregs de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) près de Kidal, dans le nord du Mali Copyright de l’image Getty Images
Image caption Des combattants touaregs de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) près de Kidal, dans le nord du Mali

Ce chiffre représente un peu plus de la moitié des soldats qui avaient déserté l’armée en 2012 pour rejoindre des groupes rebelles selon la commission de DDR.

« Aujourd’hui, sur un millier de déserteurs, 538 ont répondu physiquement présents », a précisé samedi Zahabi Ould Sidy Mohamed, le président de la Commission nationale Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), processus né de l’accord de paix de 2015.

Ce retour dans les rangs de l’armée concernerait des officiers, sous-officiers et hommes de troupe, qui seront appelés à suivre un « recyclage » avant leur redéploiement.

En janvier, les militaires anciennement membres des Forces armées et de sécurité étaient invité à se faire enregistrer » auprès des autorités militaires les plus proches de leur lieu de résidence.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui fédère les principaux groupes de l’ex-rébellion, avait indiqué que cet appel ne « l’engageait pas ».

« Certains de la CMA ont répondu à l’appel. Et d’autres militaires qui sont encore tapis dans les groupes armés ont déjà annoncé qu’ils arrivaient. C’est un très bon signe pour le processus », a estimé Zahabi Ould Sidy Mohamed.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Mais l’intervention se poursuit, des zones entières qui échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères régulièrement ciblées par des attaques.

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