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En RCA, le nouvel accord de paix signé à Bangui

L’accord de paix paraphé à Khartoum, la capitale soudanaise, a été signé mercredi à Bangui par les rebelles et le gouvernement, a constaté notre correspondant.

Cet accord négocié sous l’égide de l’Union africaine a été paraphé par 14 groupes armés et le gouvernement centrafricain, avant sa signature à Bangui, en présence de représentants de la communauté internationale.

Plusieurs leaders de groupes rebelles étaient présents à la cérémonie de signature du texte dont le contenu n’a pas été rendu public.

Mais d’autres n’y ont pas pris part. C’est le cas de Noureddine Adam, mais aussi d’Abdoulaye Hissen et d’Ali Darassa, deux chefs rebelles très actifs sur le terrain.

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Les signataires du texte se félicitent de l’aboutissement des pourparlers entamés le 24 janvier à Khartoum et espèrent qu’il permettra de sceller la réconciliation.

Copyright de l’image AFP/Getty Images

Image caption Les groupes rebelles contrôlent une bonne partie du territoire centrafricain.

Il faut, pour y arriver, privilégier les efforts en vue de la réconciliation sur le recours à la justice contre certains acteurs du processus de paix, selon l’imam Kobine Layama, l’un des participants aux pourparlers de Khartoum.

« C’est l’occasion pour nous Centrafricains de nous approprier cet accord. (…) S’il n’y a pas de réconciliation, rien ne pourra être fait. Nous devons nous réconcilier pour aller vers les autres étapes, à savoir le développement, la justice et la réparation », a-t-il dit.

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Herbert Gontron Djono Ahaba, ministre chargé de l’Hydraulique, qui a pris part aux pourparlers au nom d’un groupe armé, estime qu’il est temps pour les Centrafricains de tirer « le dividende de la paix ».

« Le plus important maintenant, c’est la mobilisation de tous pour la mise en œuvre de cet accord. (…) La paix doit commencer à régner immédiatement », a réagi M. Ahaba.

Le chef de l’Etat, Faustin-Archange Touadéra, estime qu’il est temps de mettre en place une « commission » chargée de la « réhabilitation des victimes » des violences et d’aller vers la « réconciliation nationale ».

L’accord de paix sera signé, dans les prochains jours, à Addis-Abeba, par des représentants de la communauté internationale.

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