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Tshisekedi ne « touche pas » à la hiérarchie militaire

Le nouveau président congolais n’entend pas chambouler la hiérarchie militaire en RDC.

En sa qualité de Chef des armées selon la constitution congolais, le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a rendu visite lundi aux forces sous son commandement.

Cette première visite concerne les éléments de la garde présidentielle face auxquels il a confirmé sa volonté de « maintenir en l’état » l’appareil sécuritaire installé par Joseph Kabila, son prédécesseur.

« N’ayez peur de rien. Vous êtes entre de bonnes mains, votre commandant suprême sera bienveillant envers vous comme son prédécesseur » a déclaré le premier président congolais.

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Face à une centaine de militaires dans un camp de Kinshasa, M. Tshisekedi a rappelé une de ses promesses de campagne à savoir « améliorer les conditions sociales des militaires ».

« Je suis venu visiter le camp Tshatshi pour voir comment les soldats et leurs familles sont soignés afin » de les améliorer a-t-il indiqué.

Le nouveau chef de l’Etat avait rencontré vendredi l’état-major de l’armée et les commandants des grandes unités ainsi que ceux de toutes les provinces.

M. Tshisekedi sans grande expérience militaire a nommé par ordonnance François Beya au poste de conseiller spécial en matière de sécurité à la présidence.

Patron de la Direction générale des migrations (DGM) pendant douze ans, ce professionnel du renseignement a travaillé avec les deux précédents présidents Kabila père et fils.

Selon la Constitution congolaise, le président de la République est le président suprême des forces armées et préside le Conseil supérieur de défense.

Début d’une tournée régionale

Félix Tshisekedi ne va pas chômer cette semaine car il entame mardi sa première tournée régionale.

Il débute par l’Angola, le voisin du sud qui en 2018 a ordonné une vague de rapatriement de nombreux congolais conduisant à une crise humanitaire le long de leur frontière commune.

A Luanda, il doit être reçu par son homologue Joao Lourenço, puis il s’envolera pour le Kenya.

Une autre visite d’amitié sous fond de remerciement à Uhuru Kenyatta, le seul président africain présent pour son investiture.

Enfin il aura un échange avec Denis Sassou-Nguesso, le président de la République du Congo à Brazzaville.

Félix Tshisekedi est aussi attendu à Addis-Abeba ce week-end pour prononcer son discours de président nouvellement élu à la tête de son pays.

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Selon Fayulu, l’accolade avec Tshisekedi à l’Eglise, relève de sa vie privée

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