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Le Comité laïc de coordination (CLC) n’organisera pas de marche anti-Tshisekedi en RDC

RDC Copyright de l’image Getty Images
Image caption Le Comité laïc de coordination (CLC) a été l’organisateur des manifestations anti-Kabila de 2017 et 2018

Le Comité laïc de coordination (CLC) a décidé de renoncer aux protestations contre les résultats de la présidentielle en RDC.

Le collectif apolitique a été notamment l’organisateur des manifestations anti-Kabila et avait dénoncé le caractère frauduleux de l’élection présidentielle de décembre.

Le CLC a déclaré à la BBC qu’elle ne soutiendra pas de manifestations contre Félix Tshisekedi après sa prestation de serment la semaine dernière.

Ce collectif a joué un rôle déterminant dans l’organisation des manifestations de masse contre l’ancien président Joseph Kabila, qui ne s’est pas présenté aux élections présidentielles après 18 ans au pouvoir.

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La RDC garde un souvenir amer de cette répression des manifestations anti-Kabila. Une messe a d’ailleurs été célébrée pour les morts de ces marches.

Les noms des 15 personnes tuées pendant la répression des trois marches ont été cités et la mémoire d’autres « disparus » et « victimes anonymes » évoqués.

Les membres des familles des victimes ont été longuement acclamés par l’assistance composée d’un peu plus de cinq cents personnes.

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Jonas Thiombela, le chargé de communication du Comité Laïc de Coordination, est notre invité

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« La beauté de leur sacrifice et leur sang versé arrosent, aujourd’hui, avec fierté et honneur, l’arbre de notre liberté », a souligné Mgr Édouard Kisonga, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Kinshasa.

Dans son sermon, le prélat a indiqué que les victimes de la répression de ces marches qui réclamaient l’organisation des élections et le départ de Joseph Kabila du pouvoir au terme de son mandat, « ont dénoncé le mal, l’ont combattu et en sont sortis victorieux ».

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Les actions du CLC ont contribué à « l’éveil de la conscience populaire », a estimé son président, Isidore Ndaywel.

« Par la volonté du peuple, les élections ont eu lieu; par la volonté du peuple, il n’y a pas eu de troisième mandat; par la volonté du peuple, il n’a pas été question du transfert du pouvoir à un dauphin » s’est-il félicité.

Pour le professeur Ndaywel, Ce que le peuple attend désormais du nouveau président de la République « c’est l’instauration d’un véritable État de droit ».

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En RDC, vives réactions au lendemain de la répression des marches anti-Kabila.
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