De Hussein Heggazi à Larbi Ben Mbarek, en passant par Raoul Diagne et Ali Bennouna, le parcours des premiers footballeurs africains en terre d'Europe n'a pas été de tout repos. Voici leur histoire.
Le football est le sport roi dans la plupart des pays du monde.
Nul doute, il est le jeu le plus populaire de la planète.
C'est aussi le sport des pauvres.
Sa pratique ne requiert pas d'infrastructures sophistiquées ni de moyens difficiles à trouver.
Il suffit d'un terrain vague dans une bourgade africaine ou d'une ruelle abandonnée dans une favela au Brésil pour que les enfants les plus démunis débordent de joie en s'adonnant à leur passion.
Taper dans un modeste ballon en plastique, souvent les pieds nus, à longueur de journée forgeât des champions légendaires de la trempe de George Weah, Roger Mila, Ronaldinho, Maradona, ou autre Lakhdar Belloumi
Le football a été salutaire pour des générations de joueurs issue du continent africain.
Il les aidait à s'affirmer et se défendre contre les préjugés et les autres formes d'abus et d'injustice.
Sur les terrains de football, la contribution des joueurs africains à l'essor football européen est indéniable.
Les "dribbleurs de l'indépendance" de l'Algérie
On leur doit la technique spectaculaire et la fougue dans le jeu.
Les Salah, Mane, Mahrez et autre Benatia font le bonheur de leurs équipes dans la Champions League, la plus huppée des compétitions de football mondial.
Rares sont les équipes nationales européennes qui ne bénéficient pas aujourd'hui de l'adoption et la naturalisation de joueurs d'origines africaines.
La France doit sa première coupe du monde en 1998 au légendaire magicien Zinedine Zidane, Algérien d'origine.