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L’actu de la semaine en images

Les Congolais attendent la publication des résultats des élections générales du 30 décembre 2018. Plus de 40 millions d’électeurs sont allés aux urnes, le dernier dimanche avant les fêtes du Nouvel An.

Ils ont dû choisir leur futur président de la République entre 21 candidats et choisir 500 députés nationaux et 715 députés provinciaux, sur des dizaines de milliers de candidats en lice.

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Image caption L’encre indélébile sur le doigt, signe qu’un électeur a rempli son devoir civique en RDC

Le scrutin s’est déroulé avec plusieurs dysfonctionnements dont des retards d’ouverture des bureaux de vote, des difficultés à trouver des noms sur les listes électorales, ainsi que des pannes de machines à voter.

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Image caption Une urne de la Commission électorale nationale indépendante dans un bureau de vote à Goma, dans l’est de la RDC

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Les pannes des machines à voter ont causé le désarroi de certains électeurs dans différents endroits du pays. Certains centres de vote ont dû ouvrir avec un retard de plusieurs heures et donc fermer plus tard.

L’utilisation de ces machines de vote électronique pour la première fois a été une source majeure de conflits tout au long de la campagne.

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Image caption Les Congolais ont utilisé la machine de vote électronique pour la toute première fois lors de l’élection de 2018.

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Dans trois contrées, celle de Beni et Butembo, dans l’est de la République démocratique du Congo, et à Yumbi, dans l’Ouest, le scrutin a été reporté au mois de mars prochain à cause de l’épidémie d’Ebola et des raisons de sécurité, selon la Céni.

Mais à Beni et Butembo, les populations ont organisé leurs propres « élections », sans la Céni. Le scrutin n’est pas légal, et les résultats ne seront pas pris en compte par la commission électorale.

Elles ont imprimés leurs propres bulletins de vote et ont utilisé du matériel qui était resté dans ces villes après les précédentes élections.

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Image caption Des électeurs attendant de voter à Beni lors du vote spontané organisé sans la Céni

Les Congolais attendent à présent les résultats des élections, spécialement ceux de la présidentielle, car ils vivront la première alternance pacifique du pouvoir en RDC, quel que soit le vainqueur de la présidentielle, car Joseph Kabila ne s’est pas présenté pour un troisième mandat, respectant ainsi la Constitution qui l’en empêchait.

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Image caption Les Congolais vivront la première alternance pacifique du pouvoir en RDC quel que soit le vainqueur de la présidentielle.

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La publication des résultats provisoires avait été annoncée pour le dimanche 6 janvier, mais la Céni a annoncé jeudi 3 janvier que le processus pourrait prendre plus de temps que prévu. Le ministre de la Communication, Lambert Mende, a rappelé que « seule la Céni était habilitée à annoncer les résultats provisoires du scrutin ».

De on côté, l’église catholique en RDC, représentée par la Conférence ntionale épiscopale des évêque du Congo (Cenco), a fait savoir qu’elle connaissait « le vainqueur » de la présidentielle et avait demandé à la Commission électorale de publier les résultats dans « la vérité et la justice ».

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Image caption Avec des lampes torches, des agents de la Commission électorale comptent les voix en pleine nuit, lors d’une panne d’électricité.
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