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Banque Mondiale : appelle les pays africains à redoubler les efforts pour renforcer leur résilience climatique

La Banque Mondiale
La Banque Mondiale appelle les pays africains à profiter de  cette période de crise sanitaire, s’engager au développement plus écologique. L’Afrique subsaharienne, avec plus d’un milliard d’habitants, est pourtant la région du monde qui contribue le moins au changement climatique. Cependant, elle en subit certaines des pires conséquences, comme celles de Mozambique, Zimbabwe et de Malawi, en 2019 et 2020.

La Banque Mondiale appelle ces pays à redoubler les efforts sur le climat, stimuler leurs économies et réduire la pauvreté. Dans un rapport sur les réalisations de 2020 et les perspectives d’avenir publié au début de ce février.

Autrement, elle rappelle que c’est le moment d’utiliser méthodes durables et innovantes pour s’engager sur la voie du développement écologique.

Qu’est ce qui assure l’atteinte de ces objectifs ?

Le nouveau Business plan pour le climat en Afrique, propose un schéma directeur pour aider les  subsahariens à les  réaliser.

En effet, au cours des 6 prochaines années (2021-2026), la Banque mondiale entend concentrer son action en Afrique.

Cette action illustre l’interdépendance des risques posés par les dérèglements climatiques et des opportunités offertes par l’action pour le climat.

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Quelles sont les responsabilités des pays africains ?

Le rapport de la BM demande aux pays africains de s’attaquer au changement climatique en agissant sur plusieurs fronts.

Ils les feront en favorisant un développement urbain, en pratiquant l’agriculture climato-intelligente, en étendant l’accès à l’énergie verte et abordable.

Et en donnant la priorité à l’ensemble de la population afin d’améliorer les conditions de vie et de préserver l’avenir.

Le rapporteur de la BM termine en rappelant : «Si nous conjuguons cette ambition à une action intégrée à grande échelle. Ensemble nous serons capables de préserver les écosystèmes naturels et de nous adapter au changement climatique pour le bénéfice planétaire.»

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Par Jean Claude Nzambimana

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