La paix sociale qu’on observe actuellement dans le monde du travail est le résultat de la franche collaboration entre les trois partenaires sociaux dont le gouvernement, les employeurs et les travailleurs. C’est ce qu’a dit Athanase Mbonabuca le secrétaire exécutif permanent du comité national de dialogue social dans un atelier de formation tenu ce mercredi 14 août à Makamba.
En collaboration avec l’association des employeurs du Burundi(AEB) et la confédération des syndicats du Burundi (COSYBU), le Comité National de Dialogue Social a organisé un atelier à l’intention des membres des comités provinciaux de dialogue social de la région sud du pays. Athanase Mbonabuca dit que le dialogue n’est pas seulement nécessaire en cas de conflit mais aussi dans un bon climat.
Selon secrétaire permanent au sein du comité national de dialogue social, cette formation vise à inculquer aux participants les principes de base sur la conduite du dialogue social dans leurs entreprises, leur apprendre des techniques de base qui doivent être maîtrisées pour qu’ils puissent bien mener soit une médiation, une négociation soit savoir de gérer un conflit au travail.
Cependant, depuis la création du CNDS, les grèves des employés ont sensiblement diminué.
« On constate effectivement Aujourd’hui qu’il y a diminution sensible voire même inexistence des grèves. Ce ne pas à dire que les conflits sont terminés, non, les conflits existent et existeront toujours mais les partenaires sociaux ont adopté une très bonne attitude de se mettre ensemble et discuter sur l’un ou l’autre problème qui puissent exister» souligne Athanase Mbonabuca
Le travail étant un point commun entre les employés et son employeur, Athanase Mbonabuca dit que ces deux partenaires devraient être caractérisés par une entente mutuelle.
«Dans des organisations il y a toujours des problèmes qui naissent, alors il faut que toutes les parties prenantes se mettent ensemble afin de discuter sur la gestion dans son ensemble des différends qui existent.»
Lors de son expose, Nishimwe Authentique, trésorier de la confédération des syndicats du Burundi a indiqué que le travail décent repose sur quatre piliers « l’emploi productif, droit des travailleurs, protection sociale et le dialogue social »
Ces comités provinciaux de dialogue social sont répartis chacun par le tripartite dont les 3 représentants de l’État, 3 représentants les organisations de la société civile et 3 représentants des travailleurs.
Par Jérôme Hakizimana