L’artiste, en tant qu’acteur important dans la société, doit œuvrer au bien-être et au développement de celle-ci. Il est donc important qu’il comprenne son rôle. C’est dans cette optique que s’est tenue la seconde table ronde provinciale sur le rôle de la musique et de la comédie dans la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance dans la province du Sud Kivu (RDC). Une table ronde qui s’est tenu les 30 et 31 juillet 2019 et qui avait des allures régionales. En effet, la participation d’artistes de la CPGL parmi lesquelles les burundais Masterland (chanteur) et Ismael Gasore (comédien).
L’artiste a un rôle important à jouer
Il est important de souligner que les chanteurs, comédiens et autres artistes sont également des acteurs du développement. Un développement qui passe par les droits et la bonne gouvernance. Mais alors, comment remplir ce rôle lorsque l’on est un artiste habitué à distiller le plaisir et la bonne humeur à son public ?
Former et informer les artistes sur la manière de favoriser les 2 points cités plus haut étaient le but de la « Table Ronde sur le rôle de la musique et de la comédie dans la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance ». Une conférence qui s’est tenue à Bukavu en République Démocratique du Congo et qui avait réunie des artistes des 3 pays composant la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs.
Pour Masterland, chanteur burundais ayant pris part à cette table ronde, il aimerait que les artistes soient formés sur les différents droits des personnes. Aussi bien pour l’artiste qu’il est que pour le public. « Les artistes doivent être formés sur les droits humains, droits de la femme, droits de l’enfant et aussi les droits d’auteur. Cela est important puisque l’artiste n’est pas là que pour chanter ou faire la fête. En connaissant ce qu’il faut savoir sur les droits, cela lui permet d’avoir différents messages à transmettre à la population à travers sa musique ». Un point important dans la partition que les artistes ont à jouer pour le développement.
Cette table ronde était également l’occasion de renforcer les liens entre les artistes de la CPGL, de manière à former une synergie efficiente pouvant réellement permettre le développement des sociétés. « Être et travailler ensemble nous donnerait plus de force pour venir à bout des différents défis est problème que nous pouvons rencontrer », nous explique Masterland. L’artiste va plus moins en affirmant que cela est également une bonne chose pour les artistes car ceci leur permettra de conquérir un nouveau public et à mieux s’intégrer dans la sous-région. Ce qui selon lui n’est pas encore vraiment le cas.
Moïse MAZYAMBO