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Spéciale Chronique du Vagabond : « Mais de quoi se plaignent-ils ? »

Polémique et encore polémique ! On les aime bien. Elles ont le don de mettre un peu de piment dans le quotidien, surtout quand il s’agit du monde la musique. Justement en parlant de polémique, il y en a une qui a secoué le Buja Fleva autour du cachet du tanzanien Diamond Platinumz qui devrait se produire à Bujumbura lors de la finale de la Primusic. True ou fake news, cela importe peu. Nous allons nous concentrer sur le fond de la plainte, et attention, je ne vais pas être gentil (comme à mon habitude).

Je suis le Vagabond et bienvenue dans mon monde !

 

De quoi s’agit-il ?

Il y a un peu plus d’une semaine, la Brarudi, organisatrice de la Primusic, annonçait l’artiste étranger invité pour la finale de cette compétition. Et sans surprise celui que tout le monde présentait a été choisi. Il s’agit du chanteur tanzanien Diamond Platinumz. Une des grandes stars du moment dans la sous-région. Jusque-là, tout va bien. C’est toujours un plaisir de recevoir une star de renom à Bujumbura. D’autant plus que ce dernier a de nombreux fans dans tout le pays. Seulement, si la venue de l’interprète de « Tetema » n’est pas un souci, son cachet pose problème. Les rumeurs parleraient de 100 millions Fbu (info démenti depuis). Une somme faramineuse pour le burundais lambda. Une grosse pilule difficile à digérer pour les artistes burundais qui ont vite fait de se plaindre du traitement de faveur dont bénéficie ce « Umunyamahanga » (étranger) venu bouffer l’argent des burundais.

Bien plus encore, les mécontents accusent les entreprises burundaises (en l’occurrence la Brarudi pour ce cas précis), de ne pas respecter les artistes burundais et de ne pas les apprécier à leur juste valeur.

 

“[…] les artistes burundais sont encore à la crèche, en termes de succès et de notoriété […]”

Entendu comme ça, on a presque pitié de ces artistes en mal de reconnaissance, luttant pour enfin être perçu comme ayant une véritable valeur marchande. Seulement, je vous arrête. J’aimerai bien, si vous me le...   

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