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Lutte contre la traite des personnes au Burundi: L’OIM Burundi s’y met!

Sous l’appui de l’ambassade du royaume des Pays Bas, l’organisation Internationale pour les Migrations(OIM) vient de lancer un projet destiné à lutter contre la traite des personnes au Burundi. Il s’agit d’un plan établi sur 3 ans (2019-2022) dont l’objectif est de renforcer la sécurité humaine et apporter une assistance appropriée aux victimes. Les cérémonies du lancement de ce projet ont vu la présence des différentes autorités et ont eu lieu ce 10 juillet 2019 à l’hôtel Panoramique de Bujumbura.

De nos jours, la question de la traite des personnes devient de plus en plus un sujet au centre de l’attention internationale. En dépit de la mise en place des organes spécialisés dans l’éradication de ce crime. Mais le chemin est encore long face au phénomène des migrations qui fait couler beaucoup d’encre au niveau mondial.

« Cette journée représente un grand pas et une victoire […] »

Dans son mot d’accueil, le représentant du Maire de la ville de Bujumbura a fait savoir que cette lutte requiert la force de tout un chacun. C’est pourquoi la participation communautaire est essentielle pour une bonne coopération. Il a tenu à féliciter l’OIM pour cette initiative en indiquant qu’ensemble on peut éradiquer ce fléau.

S’exprimant Mme AJ Morgen, cheffe de mission de l’OIM au Burundi a indiqué que la traite des personnes est un crime grave qui touche chaque pays dans le monde et toutes les catégories (hommes, femmes et enfants). « C’est un projet qui permettra non seulement de lutter contre la traite et divers crimes transfrontaliers mais aussi d’améliorer la sécurité humaine des communautés touchées par cette pratique et de fournir un soutien approprié aux victimes de la traite », dit-elle. Et de renchérir : « cette journée représente un grand pas et une victoire dans notre combat contre la traite des êtres humains que l’OIM s’engage à soutenir ».

Mme AJ Morgen, cheffe de mission de l’OIM au Burundi.©Akeza.net

Prenant la parole l’ambassadrice des Pays Bas au Burundi, Caecilia Wijgers a expliqué leur intervention dans ce projet. « Notre objectif est de promouvoir l’investissement dans la paix durable et stabilité dans la région parce qu’à défaut de ces éléments le développement social et économique n’est pas possible. Nous allons outiller la police nationale à travers des formations pour qu’elle puisse bien lutter contre cette pratique », indique-t-elle.

« Conjuguer les efforts pour maximiser l’efficacité… »

Lancé à partir de cette année(2019), ce projet vise aussi à promouvoir une bonne gouvernance tout en renforçant la capacité des acteurs, de la sécurité, afin de permettre l’identification des migrants vulnérables et enquêter sur les cas de traite surtout au niveau des zones frontalières. D’où la présence des gouverneurs des différentes provinces au cours de cet atelier.

Prononçant son discours de circonstance, son excellence le Premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, est revenu sur les différentes réalisations de l’OIM et leur a félicité pour le pas franchi. Il a également réitéré l’engagement du Gouvernement dans la lutte contre ce fléau. « Organisons ensemble pour une riposte efficace pour que les victimes puissent être bien identifiées et dirigées vers les centres habiletés. Cela va nécessiter une coordination gouvernementale. J’interpelle à tous les concernés de conjuguer les efforts pour maximiser l’efficacité».

Vous noterez qu’un comité Ad hoc de lutte contre la traite des êtres humains a déjà été mis en place ainsi qu’un plan d’activités intégré. En référence à la loi no1/28/du 29 octobre 2014 relative à la prévention et répression de la traite des personnes et protection des victimes de la traite.

 

Fleurette HABONIMANA

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