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En images : Célébration de la journée de l’Indépendance du Burundi

Le Burundi était un royaume bien organisé et bien structuré longtemps avant l’arrivée des colons allemands puis belges. Alors que le 1er Juillet 1962 le Burundi accède à l’Indépendance,  la monarchie disparaît (en 1966) au profit de la République. La culture, les valeurs et les mœurs construites par nos aïeux au fils des siècles continuent à guider le peuple burundais aujourd’hui encore. A l’occasion du 57e anniversaire de l’Indépendance du Burundi, Akeza.net a choisi de mettre en valeur des éléments de culture burundaise dans un décor moderne.  Les mains peintes aux couleurs de notre nation symbolisent toutes les mains des tous les burundais d’hier et d’aujourd’hui qui ont à cœur la construction de notre pays.

Le Roi/ Umwami 

Chef Suprême du peuple burundais, le mwami régnait sur les âmes répandu dans les 11 régions naturelles du Burundi. Aujourd’hui encore, la figure du mwami fascine et impressionne. Comment parler du Burundi d’avant dans le contexte actuel sans une représentation de celui qui en était la figure suprême ?

Devis Itangiteka sur l’avenue de la révolution ©Akeza.net

Un danseur-guerrier/ Intore

Guerriers du roi, les INTORE étaient les redoutables défenseurs du royaume. Ils allaient combattre vaillamment aux côtés du roi. Ils avaient développé également la danse « INTORE »  qui reprend magnifiquement les gestes et mouvements de guerriers sûrs et héroïques. La danse INTORE est toujours pratiquée de nos jours.

Jospin Migisha sur le boulevard du 1er novembre ©Akeza.net

Un tambourinaire/Umuvuzi w’ingoma

A l’époque royale, le tambour rythme la vie du pays. Les tambours sont particulièrement joués lors de grands événements comme l’Umuganuro. Nous avons gardé de cette époque un tambour burundais unique dans son genre, battu sans besoin d’être amplifié même dans un stade de 80 000 personnes. Le tambour burundais a atteint le summum de sa reconnaissance lorsqu’il a été placé par l’Unesco au patrimoine Immatériel de l’humanité en 2014.

Yvan Ngendakuriyo sur le Pont de la Rusizi ©Akeza.net

La danseuse traditionnelle/ Umutamvyi 

Les bras bien levés vers le ciel telles les cornes d’une vache, cette danse rend hommage aux belles cornes magnifiquement disposés d’une vache bien burundaise dans toute son élégance : INYAMBO ! On ne pourrait pas rêver mieux pour symboliser l’importance de la vache chez les Barundi. Ces danses sont encore plus d’actualité, aujourd’hui plus qu’hier. Au pays comme dans la diaspora, ces danses symbolisent encore et toujours l’âme et le cœur battant de la culture burundaise.

Juste Délicia Inamigisha sur l’avenue du commerce ©Akeza.net

Une fille modèle/ Umwegamiraruhimbi

Une fille était assignée à rester à la maison, près de l’ « uruhimbi » (une table où l’on posait différents ustensiles du ménage). A présent, elle peut sortir de la maison, aller à l’école et avoir un bel emploi après ses études. Tout en restant une fille modèle.

Lyse Nancy Irakenuye sur la chaussée du peuple murundi ©Akeza.net

Une mère modèle/Umurondo 

Par manque d’hôpitaux ou de matériel adéquat par la sage-femme, des femmes mourraient en mettant au monde leurs enfants. Les hôpitaux ont été construits et les responsables des hôpitaux travaillent sur la réduction du nombre de décès des mères en plein accouchement.

Lieu : Avenue Ngendandumwe

Mannequin : Célia Akimana

Célia Akimana à la Clinique Prince Louis Rwagasore ©Akeza.net

Un berger/Umwungere

L’homme dans les coulisses. Il entretenait ce qui était cher aux yeux des Barundi, le cheptel. Même aujourd’hui, derrière ces grands bâtiments érigés se trouvent des hommes qui ne seront jamais cités.

Axel Manirakiza sur le Boulevard de la liberté ©Akeza.net

 

A toutes ces figures qui nous ont donné ce qui fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, nous rendons hommage.

Mausolée du Prince Louis Rwagasore ©Akeza.net

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