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Bras de fer dans le basketball : des arbitres en grève !

Photo d’illustration.©Akeza.net

Cela fait des jours que des correspondances de destitution de quelques arbitres circulent sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’un document de 2 pages expliquant en long et en large le motif de cette décision.Ce qui n’est pas sans effet puisque même les matches prévus pendant le weekend du 4 au 5 Mai n’ont pas eu lieu.Ce comportement se fait un écho chez les amoureux du ballon orange. Et même , un coup dur pour les clubs en compétition.

Tout commence sous forme de rumeurs, on l’entend ici et là, des arbitres sont en grève. La cause ? Ils réclament une prime d’encouragement d’un montant s’élevant à 300 000F pour toute l’équipe gréviste. Ces arbitres vont tenter d’influencer les autres jusqu’à les menacer comme l’a fait savoir l’Association des Clubs de Basketball Amateur de Bujumbura(ACBAB). Déçue par ce comportement, l’ACBAB va écrire une correspondance sur 2 pages signifiant la destitution de 4 arbitres à la tête de ce mouvement.

Dans le corps de la lettre, l’ACBAB indique que ce que réclament ces arbitres n’est nullement un dû, ni même un droit régit par le règlement. « C’est une faveur », dit-il.  En tant qu’association se portant garant de l’avenir et du développement du basketball du Burundi, les 4 arbitres ont été destitués conformément au règlement d’ordre intérieur de l’ACBAB comme il est spécifié dans cette lettre. De ce fait, ils sont interdits d’accéder aux terrains de jeu de l’ACBAB pour toute la phase aller du championnat de la saison 2018-2019.

Interrogé sur ces allégations, l’un des grévistes qui a préféré gardé l’anonymat s’insurge contre ces accusations qu’il juge très lourdes et injustes. « Nous sommes surpris de cette décision de destitution parce que nous aimons notre métier et le basketball », confie-t-il. Et de marteler : « Le basketball coule dans nos veines comme notre propre sang, on ne peut pas répondre à ces accusations. Ces accusations ont influé sur nos vies professionnelles jusqu’à nous intimider, les responsables doivent laver notre honneur ».

Personne ne veut lâcher. Ce serait mieux si toutes les parties s’asseyaient ensemble afin de trouver un compromis face à cette situation. Plus le bras de fer persiste, plus cela envenime le championnat qui est en cours. Cela donne aussi une mauvaise image vis-à-vis des jeunes passionnés par l’art du dribble, dont ils sont censés servir de modèle.

Cependant une réunion est prévue ce soir  au sein de la Fédération Burundaise de Basketball pour statuer sur ce cas.

 

Fleurette HABONIMANA

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