Conférence de presse sur la deuxième Edition du Salon Industriel.©AIB
Ayant comme leitmotiv industrie, pilier du développement, l’Association des Industriels du Burundi a tenu une conférence de presse ce mercredi 24/4 à Roca Golf Hôtel. L’objectif étant d’informer l’opinion nationale et internationale sur les préparatifs de la Deuxième Edition du salon industriel. Celle-ci est prévue du 13 au 15 juin 2019 à l’hôtel Club du Lac Tanganyika sous le thème : « « L’innovation, facteur déterminant de la compétitivité industrielle ».
A caractère régional, la deuxième édition du salon industriel verra la participation des industriels régionaux. Dans son discours, le président de l’AIB, Olivier Suguru a précisé: « cette deuxième édition du salon industriel servira de lieu de rencontre entre les professionnels de la sous-région et du reste du monde afin d’échanger leur expérience et se forger des partenariats gagnants – gagnants. »
Il tient aussi à signaler que ce sera une aubaine pour l’industrie burundaise. « Cette présente édition vient offrir une visibilité des activités de l’industrie burundaise qui demandent à être connues et reconnues par la sous-région et plus particulièrement par ses potentiels partenaires pour mieux l’appuyer ». Et de renchérir : « Les industriels auront aussi l’occasion de présenter leurs produits à des détaillants professionnels et des acheteurs potentiels ».
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Il faut accélérer la croissance !
Représentant 17% du Produit Intérieur Brut et employant environ 2% de la population, l’industrie burundaise occupe une grande importance dans l’économie du pays. Car dit-il, l’industrie contribue dans la production intérieure, la création de la valeur ajoutée et des emplois, l’accroissement des revenus de la population et participe, ainsi, à la réduction de la pauvreté.
Face à cette situation, M.Olivier Suguru a relevé le potentiel énorme de croissance du sous-sol burundais qui peut être bénéfique à l’industrie. « Il est estimé que le pays détiendrait la deuxième réserve de coltan de la région et 6 % des réserves mondiales de nickel. Le wolframite constitue près de 40 % de la production minière, la tantalite 30 % », mentionne-t-il.
Pour accélérer la croissance, M. Olivier fait savoir que l’économie burundaise doit trouver un nouveau moteur complémentaire à l’aide des partenaires qui l’ont soutenue jusqu’ici. Tout en renforçant la stabilité macroéconomique. Ce nouveau moteur devrait être une industrie robuste appuyée sur les infrastructures énergétiques et de transports nationaux et régionaux. Somme toute, cette deuxième édition va offrir la visibilité à l’industrie burundaise qui nécessite une croissance.
Fleurette HABONIMANA