En vue d’inciter la jeunesse africaine à participer au développement du continent, l’agence de développement de l’Union Africaine(ADUA) en partenariat avec le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique(NEPAD) a organisé un concours de rédaction. Celui-ci avait comme sujet « l’Afrique que nous voulons en 2063 ». Le but étant d’amener les jeunes africains à exprimer librement leurs opinions, leurs aspirations et leurs idéaux pour l’avenir de leur berceau. Retenu parmi les 5 finalistes, David Nyabenda, un burundais résidant aux USA a décroché la première place. Comment est-ce que ça s’est passé ?
Organisé dans le cadre d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063, ce concours a vu la participation de plus de 1000 jeunes africains et de la diaspora d’un âge compris entre 15 à 35 ans. Cet agenda constitue un cadre général de la transformation du continent. Ce concours consistait en la rédaction d’un court essai avec des idées pouvant avoir un impact sociétal positif actuellement et dans l’avenir pour le bien de l’Afrique.
Dans ce concours le Burundi est représenté par David, diplômé de français à l’Ecole Normale Supérieure à Bujumbura. Aujourd’hui basé aux Etats-Unis où il enseigne en grande section à l’académie Lafayette, une école américaine d’immersion française, David a fait honneur à son pays en décrochant la première place dans ce concours grâce à son essai.
C’est au début de ce mois d’Avril qu’il est invité à Johannesburg en Afrique du Sud pour récupérer le prix lors d’un évènement « Soutien à l’agenda 2063 pour l’Afrique » organisé par ADUA/NEPAD. Surpris et très enchanté, David confie que ce prix représente la reconnaissance des idées de la jeunesse africaine : « J’étais surexcité quand j’ai appris que mon essai a été le meilleur parmi les 5 finalistes. A ce moment-là j’ai été convaincu que la formation des diplômés burundais (quoiqu’ils se sous-estiment souvent), pèse quand même comparativement à d’autres formations universitaires africaines ».
« On peut vivre de ses talents… »
D’emblée, David lance un appel aux dirigeants africains : « Il faut consulter de temps en temps la jeunesse africaine. Si celle-ci était impliquée dans la résolution des problèmes qui hantent notre continent, la jeunesse aurait beaucoup d’idées à donner, malheureusement elle est ignorée. Il encourage aussi les jeunes à participer aux concours d’écriture. On peut vivre de ses talents » indique-t-il.
Fleurette HABONIMANA
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