De gauche à droite: Le responsable pays en charge du Burundi au siège du Fonds Mondial Quentin de Hemptinne, l’Ambassadeur de la France Laurent Delahousse, l’Assistante du Ministre de la Santé publique du Burundi Jocelyne Nsanzerugeze, le coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies M. Garry Conille ©Akeza.net
En octobre 2019 aura lieu en France une conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial. Le Fonds Mondial, en mission au Burundi tenait ce mardi 9 avril une réunion d’information sur le sujet à l’Institut Français du Burundi. L’ambassade de France au Burundi, chef de file des partenaires en santé Co-organisait cette réunion. Le ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le SIDA était dument représenté. Au Burundi, ce ministère joue un rôle central dans la lutte contre les grandes pandémies prises en charge par le Fonds Mondial en l’occurrence la malaria, le SIDA et la tuberculose.
S’exprimant face aux medias à propos de la 6e conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial, l’Ambassadeur de la France au Burundi, Monsieur Laurent Delahousse a dit : ‘. Cette conférence va se tenir à Lyon, en octobre et nous espérons tous qu’elle aboutisse à lever au moins 14 milliards qui est la somme nécessaire pour que l’effort de réduction des ces 3 maladies continue au rythme qui a été réalisé jusqu’à présent’’. Il poursuit ‘Je crois que le Burundi trouvera son compte. Le fonds mondial a dépensé 300 millions de dollars au Burundi depuis 2003 et c’est un des grands acteurs de la lutte contre les 3 grandes pandémies en questions’
‘Le gouvernement du Burundi s’est engagé à augmenter l’enveloppe dédiée à la lutte contre la malaria le VIH SIDA et la tuberculose. L’enjeu est de réunir la somme de 14 milliards nécessaires que le Fonds va ensuite départager aux pays bénéficiaires. Dans le cas du Burundi, la lutte contre ces maladies utilise des méthodes propres et adaptées à chacune d’elles. La malaria par exemple connait une recrudescence durant la période des pluies. Nous pouvons vaincre cette maladie en sensibilisant la population et en développant des moyens de se protéger contre les moustiques. Pour la tuberculose par contre, il faut une plus grande participation non seulement des patients mais aussi de l’entourage pour s’assurer que les doses de médicaments sont prises régulièrement’, confia Jocelyne NSANZERUGEZE, Assistante du Ministre de la Santé Publique et de Lutte contre le SIDA.
Des résultats non négligeables s’affichent dans le cas du Burundi : 62 093 personnes sous traitement antirétroviral pour l’année 2018, 7202 personnes traitées contre la tuberculose en 2018 et 6,7 millions de moustiquaires distribués en 2017. Le Burundi affiche des progrès donc mais comme le dit la campagne, il faut accélérer le mouvement.
Huguette Izobimpa
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