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20 mars 2019 : Le Burundi célébrait son appartenance à la communauté Francophile

De gauche à droite . Le directeur de l’Ecole Nationale d’Administration et le secrétaire permanent  au ministère des affaires étrangères ©Akeza.net

Chaque année, à la date du 20 mars, est célébrée la journée internationale  de la Francophonie. Cette année, la célébration de cette journée au Burundi s’est organisée à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). « Les engagements et défis de la Francophonie au Burundi » était le thème de la journée. Un moment d’échange était à l’honneur. Les discours du directeur de l’ENA, de la directrice générale chargée des relations multilatérales au Ministère des Affaires étrangères et celui du secrétaire permanent au Ministère des Affaires étrangères ont ouvert la journée.

 

La présence du gouvernement, un intérêt manifesté

A ces célébrations, différents hauts cadres de l’Etat étaient présents. Ce qui témoignait de l’importance accordée à l’événement. « Votre présence témoigne  du grand intérêt que votre ministère porte aux activités de l’organisation internationale de la Francophonie » s’est exprimé le directeur de l’ENA  saluant la participation du ministère des affaires étrangères. « C’est une occasion pour nous, francophones et francophiles du monde entier d’affirmer notre solidarité et notre désir de renforcer la coopération dans toute notre diversité » aura réagi le secrétaire permanent  au ministère des affaires étrangères dans son discours. « Ma langue française, c’est une langue de solidarité et de développement…», sont  les paroles retrouvées  dans le message de la Secrétaire Générale de la Francophonie repris par Mme Epiphanie Kabushemeye, directrice des relations multilatérales au ministère des affaires étrangères.

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Place à l’échange

Différents chercheurs et operateurs de la Francophonie ont exposé sur différents sujets se rapportant au thème de la journée. Il s’agit par exemple du délégué à la Francophonie et correspondant national de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) en parlant des missions et objectifs de la Francophonie au Burundi. L’enseignant Léonidas Manirakiza  quant à lui, est revenu sur la prise de connaissance du rôle que la Francophonie joue par rapport aux autres organisations régionales. Pierre Nduwingoma, enseignant – chercheur à l’institut de Pédagogie Appliquée de l’Université du Burundi – a donné quelques détails sur l’état des lieux de la langue française au Burundi. Selon Pierre Nduwingoma, au vue des recherches effectuées, une bonne partie des enseignants n’est ni qualifiée, ni expérimentée. La non qualification des enseignants surtout en milieu rural s’élèverait à 71,4% au fondamental. Un des problèmes majeurs dont les conséquences retombent sur les apprenants. Toujours selon Pierre Nduwingoma, le triangle pédagogique doit être repensé (documents et outils pédagogiques inexistants, bibliothèques, clubs, etc.)

Ambassadeur de France  au Burundi  M. Laurent DELAHOUSSE ©Akeza.net

L’échange s’est poursuivi de l’assemblée aux orateurs et vice versa. L’ambassadeur de France a  également réagit par rapport au débat tout en remerciant la participation de tous à cette journée. Un mot de remerciement était adresse plus particulièrement à M. Jean Paul Mortelette qui cordonne toutes les activités de cette semaine de la Francophonie ainsi qu’aux opérateurs de la Francophonie dans chaque activité entretenue pour la promotion de la langue française.

 

Huguette IZOBIMPA

 

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